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ce que je fais de mes jours (saison 3)
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9 janvier 2019

La démesure du Capital

Ayant appris, il y a quelques mois, l’arrivée (et présence conséquente…ou conséquentielle ?) d’un nouveau supermarché (une nouvelle enseigne) dans le territoire quartieral, il peut être intéressant (mais une fois encore j’en doute, et il semble bien cette fois-ci que la formule maintes fois usitée (usée ?) en cet espace blogguesque, à savoir:  «  il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici… «   connaisse ses derniers jours, au vu du doute croissant qui m’envahit métaphoriquement quand cette (récurrente) formule apparait, sous l’action coordonnée (ou pas) de mes doigts agiles (ou pas non plus) sur le petit (mais lumineux) écran de mon ordinateur portable (ou encore «  laptop «  en langage étranger, soyons anciennement modernes…), il peut être intéressant donc (mais plus probablement pas) de signaler ici que, contre toute attente, j’ai eu un mal fou à le trouver (ce nouveau supermarché donc).

Une explication possible (plausible) à cette incapacité localisante pourrait être qu’habitant en haut du boulevard et le descendant, (et ce depuis des siècles), j’arrive au bar (en bas du boulevard donc, où prises caféïques se multiplient de façon pérenne, cf. des milliers de notes précédentes…) et qu’en face de ce dernier se trouve le (ancien) supermarché, personnellement fréquenté par ma personne depuis fort longtemps. Et ainsi, l’habitude étant l’une des deux mamelles de je ne sais pas quoi exactement, fort de la répétition (effarante) de ce même parcours/territoire déplaçant (un exemple parmi tant d’autres: descendre le boulevard, aller boire un café, remonter le boulevard, redescendre le boulevard, aller faire des courses au supermarché en face du bar, remonter le boulevard, etc.) au fil des jours, semaines, mois, trimestres, années, décennies, force de constater qu’il m’a fallu oeuvrer laborieusement pour rompre ces schémas mentaux, (le sont-ils vraiment ?).

Enfin bref, après d’âpres recherches, questionnements et interrogations questionnantes auprès de quelques autochtones du cru (précision finalement bien inutile, puisqu’il semble qu’un autochtone soit «  toujours «  du cru, mais bon nous sommes trop loin maintenant, il est trop tard pour faire marche arrière), je dénichais enfin le supermarché, un tantinet plus lointain, et au parcours d’atteinte (?) singulièrement plus bifurquant (?) que celui (rectilignement) parcouru jusqu’alors.

Plus aéré, plus propre, avec plus de choix et intuitivement plus «  sympa « (restons calmes toutefois, nous parlons ici d’un lieu de consommation courante servant le grand Capital…), il me semble bien, en cette fin de (froide) journée et m’en revenant de nouveau, que ce nouveau supermarché va très probablement devenir mon (nouveau) lieu principal de ravitaillement.

Tout ça pour ça ?

 

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