l'intrusion pronominale
Singulièrement las, mais néanmoins debout et vaillant, je ne peux que me satisfaire d’en avoir (pour l’heure tout au moins, point trop se réjouir il ne faut) terminé avec ce rendez-vous (annoncé hier comme anxiogène et) qui a vu cette angoisse pressentie légèrement décroitre, l’aspect absurde et foncièrement incohérent de l’ensemble prenant (un tantinet) le pas sur le contexte global, (tout de même fort escarpé).
Pouvant toutefois nous attendre, selon toute vraisemblance, à quelques (malencontreux) effets de feed-back et autres retours de manivelle émotionnels (la sédimentation interne des sentiments suivant parfois un processus fort lent…), force est de constater qu’il nous faut rester très prudent sur la suite des événements, l’intérieur interne se révélant parfois plus malicieux et retors qu’il ne nous serait souhaitable.
Nous pourrions aussi aisément reconnaitre, avec l’honnêteté qui nous caractérise (?), ne pas vraiment savoir ce que désigne précisément ce « nous « , apparu (tel un farfadet) dans la seconde phrase (la juste précédente donc) de cette (présente) note, pronom personnel qui s’installe confortablement en cet espace phraseux (?), comme si de rien n’était, et ne semblant guère se préoccuper du sens exact de sa présence en ce lieu phrasique (?)).
L’on peut alors s’interroger: De qui parle-t-on donc ?
Nous voilà (un tantinet) confondus.