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ce que je fais de mes jours (saison 3)
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25 janvier 2019

la prudente prévention de l'effet des micro-bouleversements sur le coucou suisse

Ce matin, bravant le froid intense, je n’ai pas descendu le boulevard descendant pour une prise caféïque au bar (en bas du boulevard donc), mais l’ai au contraire remonté sur quelques mètres pour ensuite en redescendre un autre qui m’a amené à un tout autre bar (géographiquement distinct) dans lequel m’avait donné rendez-vous une vieille amie (anciennement fémino-côtoyante) de passage temporaire dans la cité phocéenne. Nous avons alors (comme d’habitude, et outre les cafés) échangé considérations diverses et variées sur la marche (confuse) du monde et sur celles de nos existences (également confuses).

Puis alors que nous apprêtions à quitter le lieu barresque, elle devant vaquer à ses occupations et moi me préparant à vaquer à rien de particulier, je croisais un ancien partenaire amicalo-professionnel, accompagné de deux de ses partenaires amicalo-professionnels, qui m’invitait à une (nouvelle) prise caféïque en leur compagnie. Et là encore, nous échangeâmes considérations diverses et variées sur la marche (toujours confuse, peu de temps s’était réellement écoulé pour envisager une quelconque résolution globale) du monde et sur celles de nos existences (qui de même, n’avaient pas beaucoup changé dans ce court laps de temps).

Au bout d’un moment (?), tout le monde partit et je rejoignais mon intérieur domestique.

Là je répondais à un message textuel d’une charmante et féminine créature rencontrée depuis peu (au bar en bas du boulevard, tiens donc) et lui proposais innocemment, si elle n’avait rien de spécial à faire, de venir vaquer ensemble à rien de spécial. Malgré le grand intérêt de cette proposition si tentante (ah, Ironie, quand tu nous tiens), elle m’informa (sans grande surprise de ma part) qu’elle avait (malencontreusement) pas mal de choses à faire (comme finalement une grande partie de la population, semble-t-il), tout en me proposant de nous retrouver éventuellement plus tard, nocturnement, en un lieu où de (plus ou moins nombreuses) personnes (plus ou moins confortablement) assises dans l’obscurité regardent des images (variablement) animées qui racontent, en grande majorité, des histoires de gens (fictifs ou pas).

L’arrivée/déboulée soudaine et inattendue d’un tel flot de bouleversements et de (micro-)événements dans un quotidien réglé comme du papier à musique (j’aurais pu aussi dire/écrire comme une horloge ou un coucou suisse, j’ai hésité un moment…), alors que la journée ne fait que commencer, auraient éventuellement pu nous faire froid dans le dos, ce qui fort heureusement ne s’est pas réalisé, ayant prévu le coup, et m’étant précautionneusement (et extrêmement) bien couvert (en mode multi-couches) pour appréhender sereinement les grandes aventures de ce jour.

Dans ce monde merveilleux (et confus), l’on n’est jamais trop prudent…

 

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