la première couche d'un radiateur
Aujourd'hui, j'ai peint un radiateur. La première couche.
Supposons que celui qui écrit ce blog (moi-même donc) se trouve présentement sur la fameuse (?) terrasse, à l'orée d'un soir couchant (?), confortablement avachi dans une chaise longue. Supposons qu'il soit en train de rédiger (utilisant pour cela l'ingénieuse mobilité de la technologie moderne, ce qui n'est pas rien pour certains, mais pas grand chose pour les autres non plus)(?), en train de rédiger, reprends-je, la (présente) note, susceptible d'être postée dans l'instant qui vient, (pour qu'une fois sa mission (?) quotidienne accomplie, il passe à autre chose, c'est-à-dire rien).
Supposons tout cela, et bien d'autres choses, (bien qu'il soit évident pour tout le monde que celui qui écrit ce blog n'a pas la moindre idée de quelles autres (ou types de) choses il pourrait s'agir: naïf oui, dupe non !), et constatons de concert que la première phrase inscrite (sur la virtuelle surface numérique) et introduisant la (présente) note, de par son matérialisme radical, son extrême précision, sa froideur clinique, sa rigueur informative, sa sobriété fébrile (?), etc. aurait pu constituer la, (certes un tantinet laconique, mais cela s'est déjà vu...), note du jour.
Du coup, je m'interroge: Qu'en penser ?