l'installation des choses

Alors que le bout du tunnel commence à montrer son museau (alors que de son côté, cette (présente) note commence, je m'en rends bien compte, par une métaphore fort douteuse qui ne laisse rien présager de bon), tout au moins au niveau de l'action spécifique des artisans élus, il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici qu'un nouveau protocole activique va (très prochainement, puisque demain) être mis en œuvre, à savoir l'installation (avec l'indispensable aide d'un ancien et fidèle partenaire amicalo-professionnel) de structures et aménagements divers et variés (quoiqu'en réalité pas tant que cela puisqu'il va principalement s'agir de moultes étagères) dans l'intérieur domestique en cours de finition.
Considérant qu'il a fallu exécuter (de nouveau) une valse de cartons, boîtes et contenants, ainsi qu'objets divers et variés, afin de libérer le territoire labeurique d'obstacles inopinés, je me suis donc vu aujourd'hui, entre autres choses, déplacer des choses d'un endroit à l'autre de la pièce (l'espace cuisinique pour ne pas le nommer, mais c'est raté) afin de libérer l'endroit où demain d'autres choses seront installées, dans le but de recevoir ultérieurement la plupart des précédentes choses qui avaient été précédemment déplacées et qui, censément, ne devraient plus bouger une fois installées sur les choses installées.
Je pense que je vais aller boire un verre d'eau, (dans un lieu où demain des choses vont vraisemblablement interagir entre elles...).

Comments

[xiaobob]

Je me doutais depuis bien longtemps que le bout du tunnel était de nature animale. J'en ai aujourd'hui la confirmation. Ma journée, que dis-je mon année, en est éclairée.



Et, finement ou peut être pas, je me disais aussi, mais que valent les pensées que je me dis, qu'en définitive, afin de pouvoir au déplacement perpétuel des choses objectives, qu'elles soient diverses ou variées, il eut été judicieux de les installer sur un manège, avec ou sans l'accord du forain concerné, et de leur faire subir, depuis ce dernier mois de juillet, tant et plus de révolutions qui leur auraient fait passer pour longtemps le goût des voyages.



En même temps, je m'interroge :Quelle qualité m'autorise à risquer une pareille hypothèse ?