l'aboutissement (inespéré) de la première phase
Hé bien voilà, ce qui semblait impossible il y a peu encore, et ce depuis des semaines, des mois, des années, des décennies, des siècles, (pourrait ainsi exagérément s'emporter celui qui écrit ce blog, l'esprit échauffé par un effort soutenu en condition climatique extrême), cet objectif jusqu'alors inatteignable,maintes fois suggéré, fantasmé, évoqué récemment en ces lieux blogguesques ou dans le passé lors de conversations amicales (ou pas), se réalise enfin. Ça y est: deux pièces de l'intérieur domestique sont, en cette fin de journée dimanchique, complètement désertes, vides de tout objet (qu'il soit divers ou varié), intégralement mises à nu, enfin prêtes pour l'artisanal ouvrage de l'artisan élu.
Bien sûr, certains esprits chagrins ne manqueront pas de signaler que cela n'est que reculer pour mieux sauter (?), la totalité (en fait pas vraiment, puisque une partie de ceux-ci se sont déjà vus translatés, transférés en un lieu distant, de statut boxique) des objets divers et variés qui avaient leurs places (certes confuses pour certains) depuis des semaines, des mois, des années, des décennies, des siècles, des millénaires (hallucine maintenant celui qui écrit ce blog) se retrouvent contenus dans boîtes, cartons et autres contenants divers et variés, et occupent ainsi la quasi-totalité de l'espace cuisinique, (qui du coup en perd sa fonction première, mais (étonnamment) pas sa dénomination).
Enfin bref, le processus métamorphique est résolument engagé, plus de retour en arrière possible, l'intérieur domestique entame maintenant son (long ?) parcours transformatoire, celui qui écrit ce blog s'en voit (totalement, bien que temporairement, précise-je par intention auto-rassurante) exclu, et entame de son côté une (longue ?) errance en dehors de ce qui a constitué pour lui depuis fort longtemps, (depuis le début, persiste insistant celui qui écrit ce blog jusqu'à en devenir excessivement ridicule), son antre, sa caverne, son refuge et tout autre type d'endroit où l'on se sent chez soi, (relativement) protégé du chaos adversique global (et particulier, mais dans ce cas-là, pas toujours).
Quoiqu'il en soit, c'est déjà une bonne chose de faîte, s'exclame celui qui écrit ce blog, proposant (en pleine montée délirante ?) un grand seau d'eau à Victor, qui n'en a que faire, déjà plongé dans l'élaboration de (nouveaux) programmes rénovateurs...