l'arrivée d'Odette
Aujourd'hui, j'ai ponçé puis peint une fenêtre. La première couche.
Quiconque venant s'aventurer en cet espace blogguesque ne manquera pas de remarquer une similitude certaine entre la première (et introductive) phrase de cette présente note et la première (et introductive itou) phrase de la note du 4 août 2015, (à deux différences près: une action supplémentaire et un objet différent).
Jusqu'à présent, rien de particulier donc, si ce n'est la poursuite logique du processus en cours ( la métamorphose rénovatrice de l'intérieur domestique de celui qui écrit ce blog), passant maintenant à une deuxième phase activique (dite " de finition ") et s'effectuant, au rythme de l'avancée des travaux, (une pièce après l'autre donc).
Sensément, une troisième phase (pronostiquement débutante dans le courant de la semaine prochaine), devrait consister en un débarrassage total de la pièce " finie ", quelques aménagements bricolatoires (pose d'étagères, etc.), un nettoyage d'usage, puis une réinstallation mobilière et personnique.
Toutefois, alors que sans nouvelles de Victor (cf. notes précédentes), il semblerait qu'un (ou qu'une) de ses congénères soit arrivé(e) sans crier gare et ait pris (c'est une habitude chez ces gens-là ?) possession de mon enveloppe corporelle (mais pas que, puisque contrôlant également mon centre décisionnaire). Pour changer un peu, (ah, illusion quand tu nous tiens...), nous l'appellerons ici (et arbitrairement, as usual) " Odette ".
Qu'a donc fait Odette ?
Eh bien, contre toute attente, ne voilà-t-il pas qu'elle s'est mise en tête de me faire changer toute (toute !) l'installation électrique (certes ancienne, vétuste, et finalement non sans (réel) danger) de l'intérieur domestique (déjà bien entrepris).
Alors bien évidemment, tout cela n'est pas complément logique, (Victor aurait dû y penser avant de lancer les travaux peinturatoires), mais pas impossible, goulottes et autres baguettes pouvant aisément autoriser une telle nouvelle entreprise.
Voilà.
Les conséquences de ce nouveau coup du sort:
. Entretiens divers et variés avec amis et connaissances pour conseils sur la question.
. Rendez-vous et entretiens (budget, devis, besoins, etc.) avec membres de la profession electrisante.
. Réflexion sur la logistique globale (disponibilité et partage de territoires labeuriques entre artisans concernés).
. Recul temporaire probable (incontournable ?) d'une réinstallation viable de celui qui écrit ce blog, condamné semble-t-il à errer entre intérieurs amicaux disponibles.
Cela étant, poursuivant (de façon un tantinet maladive) cette présente (et logorrhéique) note, alors que diverses (nouvelles et non prévues) obligations familiales se profilent à l'horizon de la prochaine semaine, que de possibles rendez-vous fémino-cotoyants se voient (malencontreusement) annulés (ou avec un peu de chance (mais ne rêvons pas) reportés) pour cause d'obligations sus évoquées ainsi que d'overbooking généralisé, que celui qui écrit ce blog, bien qu'ayant (miraculeusement) trouvé un second souffle soutenu, commence tout de même à ressentir une certaine (et patente) fatigue, considérant tout cela donc, voici ce que j'envisage en cette fin de journée du 7 août 2015:
Une fois les questions familiales réglées (disputes ? fâchages ?), les travaux terminés (endettement ?), les potentialités fémino-cotoyantes evaporées dans la nature (?), je quitte le territoire national, change d'identité (un nouveau patronyme particulaire me séduit depuis quelque temps, allez savoir pourquoi: Lord Sandra De Bullock), me trouve un petit boulot rébarbatif (ou pas), fonde une famille (avec voiture et animal de compagnie), détourne maladroitement de l'argent, me fait arrêter et coule des jours paisibles (ou pas) dans une prison perdue dans un pays lointain...
Merci Odette !