l'emportance baignoirique

" Et si je changeais ma baignoire ? "
Au réveil, ce matin, cette interrogation. En pleine transformation de l'intérieur domestique (plafonds, murs, re-installation electrique, re-agencement et re-structuration de l'habitat, etc.), pour l'heure entièrement contenu dans moultes cartons et contenants divers et variés, où un semblant de finitude (?) harmonieuse commence à poindre sous le chaos progressivement finissant (une pièce, deux pièces, un espace cuisinique bientôt fini, les toilettes terminées, des radiateurs peints, une petite fenêtre itou, un couloir délicat en cours... et une salle d'eau en suspens), une (structurelle) modification organisationnelle a peut-être ouvert une (nouvelle) opportunité métamorphique...
Jusqu'où tout cela nous mènera-t-il ?

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[xiaobob]

"Tout est affaire de décors, changer de lit, changer de corps, à quoi bon puisque c'est encore moi qui moi même me trahis, moi qui me traine et m'éparpille et mon ombre se déshabille dans les bras semblables des filles où j'ai cru trouver un oubli."



Voilà donc la citation (Aragon) spontanée et de mémoire que le changement de baignoire m'évoque à l'instant.



Tu veux te lancer dans les rénovations sans fins, c'est un gouffre, eut dit Pécuchet à Bouvard. Mais ces deux là sont systématiquement de mauvais conseil.



Je note le côté babylonien de la salle d'eau en suspens; on est satrape ou l'on ne l'est pas.



En ce début d'été, j'ai fait changer ma toiture, ce qui me vaut d'être à présent à l'abri, tant de la tramontane que du sirocco et, selon des probabilités plus prévisibles, des averses, grêles et autres cataractes célestes.