le retour à l'intérieur

Alors que s'achevait, il y a trois jours, une énième journée aoûtienne qui marquait, souvenons-nous, la fin de l'errance habitationnelle, voici que commence la troisième soirée dans l'intérieur domestique retrouvé. C'est peu dire d'exprimer ici ma grande satisfaction de re-intégrer enfin l'antre ancestral (?), même si ce dernier offre au regard un grand champ chaotique:
. Un espace cuisinique aujourd'hui vidé et nettoyé (cette incontournable phase nettoyante s'avérant d'une grande inutilité pour l'heure, tant le mouvement de choses diverses et variées ainsi que le simple déplacement pédestre ramènent leur lot de poussière, régnant encore en maîtresse indomptable), mais point encore aménagé et donc non praticable.
. Un espace sommeillique quasiment re-amenagé et rationnellement re-arrangé dans lequel se déroule la plupart de mon temps non activique, à savoir stagnation reposante et allongée, retour au visionnage d'images (é)mouvantes, poursuite d'une forte (circonstancielle à l'errance sus évoquée) consommation livresque, re-connexion avec l'espace internique (qui permet la postance de cette (présente) note, en expliquant également l'absence ces trois derniers jours puisque installation réalisée aujourd'hui), et légères collations alimentaires (en attendant accès et capacité cuisinants).
. Et pour le reste, ce n'est que poussière, entassement de cartons et boîtes diverses et variées, agglomérats mobiliers, materiel et outils labeuriques et entremelats (?) de fils aussi colorés qu'electrifiants...
Cela étant, loin de moi l'idée de bouder mon plaisir (provisoire ?) de retrouvance avec l'intérieur domestique en partie rénové, d'autant plus qu'après brève négociation/arrangement voisinique avec le voisin d'en dessous (à la particularité, paradoxale vu son statut voisineux, de n'être que très rarement présent) je peux, pour les quelques jours qui restent avant la fin interio-metamporphique, user à mon gré de sa salle de bain et ainsi, j'en reviens juste, profiter de l'accessoire qui m'importe tant (que ça ?), à savoir ce conséquent contenant émaillé que l'on peut emplir de liquide autant aqueux que moussant et dans lequel j'aime à passer un temps que d'aucun(e)s pourrai(en)t considérer comme un tantinet excessif, (c'est leur souci, pas le mien).
Et alors que celui qui écrit ce blog envisage maintenant de se rendre dans l'espace cuisinique glaner quelques alimentaires substances, boire quelques verres d'eau et revenir en zone libérée (?), je ne vois pour l'heure rien à rajouter à cette (présente) note à l'intérêt fort relatif, le concède-je humblement, mais qui marque tout de même le retour de celui qui écrit ce blog en son intérieur domestique, et c'est pas rien.