l'alcoolémie, la dent, et la modernité

Il se trouve que, par un fâcheux (mais pas que) concours de circonstances, ces derniers jours m’ont vu adopté une (heureusement exceptionnelle) récurrence comportementale, alternant sorties/soirées à haut taux d’alcoolémie (plus communément «  beuveries « ) et journées (lasses) dites «  de récupération « .

Ainsi, jeudi dernier (j’en parlais ici-même, c’est dingue), première soirée. Vendredi, 1ère récupération. Samedi, deuxième soirée, (même localisation géographique mais contexte different). Dimanche, 2iéme récupération (déjà un peu plus laborieuse). Lundi, troisième soirée, (très différente localisation géographique et contexte encore plus résolument different).

Selon toute logique, aujourd’hui, mardi, aurait du correspondre à une journée de récupération (bien méritée).

Que nenni ! Etait prévue/planifiée de longue date, une intervention dentistique, censément assez contraignante, voire résolument pénible (et douloureuse).

Force est de constater, que ma fatigue globale et particulière s’étant confortablement installée dans mon intérieur interne, j’allais tranquillement (à un rythme étonnamment lent, je le concède) à mon rendez-vous avec la praticienne, relativement détendu, et presqu’agréablement contraint par un «  lâcher-prise « (comme on (?) dit maintenant…)  incontournable.

La praticienne et son assistante, un tantinet plus tendues que je ne l’étais moi-même, multiplièrent les professionnelles attentions pour me mettre en confort. L’on me proposa de mettre de la musique (c’est comme elles voulaient, cela m’était indifférent pour l’heure), d’ouvrir la fenêtre (drôle d’idée, je n’avais toujours pas d’avis). Puis, avant de rentrer dans le feu de l’action, l’assistante me proposa de déclencher la fonction «  massage «  du fauteuil dentistique. Un peu étonné et curieux, j’eus la bonne idée d’accepter et pus ainsi profiter d’un agréable (quoiqu’un tantinet mécanique) massage dorsal, prodige de la technologie moderne, pendant que les spécialistes oeuvraient, m’informant gentillement du  bon déroulement des opérations. Pour un peu, je m’endormais.

Comme quoi…