La (très passive) recherche labeurique
Ce matin, en descendant au bar en bas du boulevard, j’y croisais, par hasard, une partenaire amicalo-professionnelle (déjà attablée) qui, suite à un désistement d’une personne sur un projet non hypothétique, me proposa de la remplacer « au pied levé « . Je demandais plus de précisions sur le poste et les compétences requises et, bien qu’en possédant certaines (mais pas toutes), je déclinais poliment l’offre, dans un naturel (lâche et/ou paresseux) souci de prévention/précaution (à travailler certes, mais surtout à ne pas me retrouver dans une galère pas possible). Et j’allais m’assoir à une table distante (elle avait rendez-vous).
Toutefois, plongé dans mes pensées et mon café, je réalisais, (en même temps, c’est pas nouveau), qu’un peu d’activité ne me ferait pas de mal en cette période assez trouble et paradoxale (entre grande linéarité et turbulences de gravité diverses et variées). Sans occulter non plus l’opportunité d’une ouverture financière, certes modeste, mais tout de même susceptible d’améliorer un tantinet une situation financière pour le moins délicate (mais non encore problématique).
Au bout d’un moment, son rendez-vous terminé et la voyant se préparer à partir, je la rejoins et l’informais que si elle ne trouvait personne d’ici quelques jours, je restais ouvert à un re-contactage ainsi qu’à une re-évaluation de la situation.
On n’est jamais trop prudent…