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ce que je fais de mes jours (saison 3)
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17 février 2019

la ballade dimanchienne

Aujourd’hui, comme il faisait très beau, j’ai déplacé géographiquement ma personne, par voie pédestre, en un (autre) territoire quartieral, (assez éloigné de mon propre territoire quartieral, prés d’une petit heure en marche de moyenne (?) vitesse) pour y retrouver deux partenaires amicalo-professionnels, dans le cadre de la réalisation en cours d’un (très) hypothétique projet.

Comme je l’avais prévu, (quelques récents précédents m’avaient mis la puce à l’oreille), je constatais rapidement que ma présence au sein de leur (supposément notre) séance labeurique n’était d’aucune utilité pratique. En effet, pour une raison qui m’échappe, un système un tantinet pernicieux s’était progressivement mis en place dans cette (par ailleurs sympathique) équipe ces derniers temps, à savoir me demander (repetitivement) mon avis sur tel ou tel point, mais systématiquement n’en tenir aucun compte, (ni même opposer le moindre début d’argumentation). Bigre !

Je dois avouer (honnêtement) ici que, m’en battant un peu l’oeil (j’aurai pu aussi écrire: m’en tamponnant le coquillard), je ne m’offusquais nullement de cet étonnant système comportemental: demander (insistamment) mon avis et opposer à mes réponses (un peu lasses, à force…) un refus (à la fois mou et catégorique, comment font-ils ?) et ce, je le répète ici tant le phénomène peut paraitre surprenant, sans amorcer la moindre amorce (bin oui) d’argumentation. Et j’avais beau leur répéter que ce n’était grave, que j’avais toute confiance dans leur travail (même si j’avais quelques solides réserves par endroits, mais je pouvais tout à fait m’en satisfaire, d’autant plus que m’en tamponnant le coquillard), cela ne changeait rien.

Néanmoins je me dois de reconnaitre ici (tout aussi honnêtement) que leurs répétitions (intensives) de demandes d’avis, au bout d’un moment (voire plusieurs), commençerent singulièrement à altérer mes réserves énergétiques, et principalement le département qui régule spécifiquement le niveau de sang-froid, de calme et d’abnégation, fonctionnalités (utiles dans certaines situations), mais réquisitionnant pas mal d’énergie. C’est ballot.

Finalement, tout s’est bien passé (m’en battant l’oeil), et au bout d’un (autre) moment, je suis parti.

A toutes fins utiles, je précise que le déplacement géographique et retournant de ma personne s’est effectué respectivement par voie pédestre (8 minutes), par voie métropolitaine, puis empruntant la voie tramwayenne (?) pour arriver finalement en bas du boulevard descendant qui, dans le contexte présent devient donc le boulevard montant me permettant de rejoindre mon intérieur domestique.

La prochaine fois, j’essaierai un déplacement pédalocomoteur.

 

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