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ce que je fais de mes jours (saison 3)
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25 février 2019

La quête aboutie de l’objet (jusqu’à la prochaine fois ?)

Il y a quelques années je perdais, (dans d’obscures et turbulentes circonstances), un objet usuel autant qu’utile, de taille moyenne, pratique et chic (comme dirait l’autre), portable et accompagnateur, ergonomique et polyvalent, et qui plus est, d’un design tout à fait agréable et séduisant.

Les premiers temps, je m’en passais aisément, mais au bout d’un certain temps, (son usage n’était point indispensable à la survie élémentaire, mais s’avérait parfois utile dans certaines circonstances), je le remplaçais par un objet puis d’autres generiquement similaires, mais ne présentant, à mon grand (quoique relatif) dam, que quelques unes des qualités/fonctionnalités sus-évoquées dans la première phrase introductionnelle.

Au bout d’un autre certain temps, peu satisfait par ces objets remplaçables, sans identité propre, et qui, pour certains, ne remplissaient même que très faiblement les fonctionnalités requises, je commençais à me mettre à la recherche d’un objet plus adapté à mon désir.

Malencontreusement, l’enormissime profusion de ce type d’objet usuel proposé par le Grand Marché Capitaliste, ainsi que l’écart financier considérable entre chaque modèle (suivant fonctionnalités, qualité, matériaux utilisés, design, praticité, etc.) empêcha durant de nombreuses années un choix décisionnaire évident (une certitude ? Un coup de coeur ?) aboutissant à l’acquisition de cet objet, n’arrivant décidément pas à me décider pour tel ou tel modèle.

Et aujourd’hui, à la suite d’un concours de circonstances, somme toute assez banal, me trouvant de passage, pour une toute autre raison (voire même pas de raison du tout) chez un partenaire amicalo-professionnel (de longue date et prochement quartieral), ce dernier m’informa qu’il possédait pas mal de ces objets (par ma personne recherchés donc) et qu’il ne voyait pas de souci à s’en séparer et m’en vendre (à prix réduit) l’un d’eux si celui-ci correspondait à ma recherche.

Trifouillant (?) dans l’une des boites (il y en avait deux) emplies d’objets generiquement similaires, mon regard ainsi que mon attention s’arrêtèrent distraitement sur un modèle particulier, finalement assez different de ce que j’imaginais. Je le manipulais, l’observais, l’évaluais et je dois dire que, même si point de coup de foudre, ni évidence aveuglante, quelque chose passa entre ma personne et cet objet.

Après négociation rapide et bonhomme, ce partenaire amicalo-professionnel me l’offrit (à un prix plus que modique). Je le remerciais.

Plus tard, je partis et revenais en mon intérieur domestique, l’objet dans mon sac (en fait une serviette, mais j’aurais tout aussi bien pu le mettre dans une poche de mon manteau, voire de mon pantalon ou encore de ma chemise (si j’en avais porté une) qui soit, c’est une condition nécessaire pour cette dernière (hypothétique) option, pourvue d’une poche).

Même s’il parait évident que je vais, dans la mesure de mes moyens, essayer de ne pas (de nouveau) perdre ce nouvel objet, force est de constater que mes moyens (aussi performants (ou pas) qu’ils soient) ne me permettent toutefois pas de garantir un contrôle total (voire même partiel) sur les obscures et turbulentes circonstances (forcement différentes des premières, sus-évoquées en début de cette (présente) note) qui pourraient advenir et concourir, comme l’ont fait les précédentes, obscures et turbulentes circonstances, à une nouvelle perte (générique).

Bien que d’une gravité (au sens figuré, bien que du côté de la chose gravitationnelle, cela peut aussi assez bien s’appliquer à l’objet, de gravité faible donc) fort réduite, tout cela n’en reste pas moins un tantinet confondant.

 

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