le retour d'ailleurs

De retour en intérieur domestique, à l’issue d’un séjour (plutôt agréable ainsi que) productif à finalité de poursuivance réalisatoire d’un projet hypothétique avec un partenaire amicalo-professionnel, voici dans le désordre, et de façon bien évidemment non exhaustive, quelques unes des choses que j’ai faites ces derniers jours (en territoire distant): fumer des cigarettes (quasi-exclusivement en extérieur, les lieux fréquentés étant non-fumeur), prendre des cafés (au bar à gauche en remontant la petite rue), échanger considérations diverses et variées (avec mes conviviaux hébergeurs) sur la marche du monde et celles de nos existences (parfois confuses), me mouvoir dans de (petites) rues inconnues (et très faiblement fréquentées), oeuvrer (plutôt efficacement) sur projet hypothétique en partenariat amicalo-professionnel (la majeure partie du temps), constater éclosion pré-printanière de bourgeons planteux (?), consommer singulièrement plus de liquide à fort tanin (convivialité oblige), terminer la lecture d’un objet livresque (et en commencer celle d’un autre), marcher une fois (et une heure) au bord d’un étang, manger à heure (plutôt) régulière, étendre et détendre (une fois) ma personne physique (ma masse corporelle ?) dans un contenant empli de liquide aqueux et moussant, utiliser moultes locomotions (pédestre, véhiculaire, ferroviaire), passer (circonstantiellement) une (agréable) soirée en compagnie d’une centaine de parfait-e-s inconnu-e-s (plutôt âgé-e-s), déambuler (deux fois) dans de (plus ou moins) grandes rues inconnues (et assez fréquentées malgré précipitations récurrentes), voir un (autre) partenaire amicalo-professionnel, et probablement d’autres choses qui ne me viennent pas à l’esprit pour l’heure.

En même temps, j’aurai sauté en parachute d’une navette spatiale, je m’en rappellerai assez clairement.