le changement radical (sans intérêt)

Reprenant (un peu) abruptement la rédaction (et postance) de notes en cet espace blogguesque maintes fois déserté, (mais qui, l’air de rien, existe depuis prés de dix-sept ans (17 !), avec certes moultes interruptions circonstancielles ou constitutives), il peut être intéressant (ou pas) de préciser (inutilement) ici que depuis un peu moins d’une dizaine d’années, celui qui écrit ce blog (moi) avait pris l’habitude de se tondre les cheveux (ou encore raser la tête), cette pratique étant apparue très (très) progressivement au fil des années, réalisant toujours un peu plus la practicité résolument patente d’une telle démarche (entretien capillaire grandement facilité, extreme rapidité de séchage en cas de douche et/ou d’intempéries pluvieuses, etc.).

Or donc, pour une raison totalement arbitraire, lors d’une translation géographique (et famillialement circonstancielle) de ma personne en un lieu extra-national (mais intra-européen), afin d’y partager les fêtes dites « de fin d’année », (l’année évoquée se trouvant être la dernière, en décembre deux mille vingt et un donc), je décidais de « laisser pousser » ce que d’habitude je tondais régulièrement, à savoir mes cheveux.

La nature étant ce qu’elle est (?), force est de constater qu’après presque six (6) mois d’abandon capillaire, me voilà pourvu de ce que l’on peut communément appeler une (relative) tignasse, modifiant ainsi (de manière significative ?) l’apparence que je présente à mes contemporains-aines.

Très conscient du peu d’intérêt et de la (très dérisoire) vacuité d’une telle information, il n’en reste pas moins qu’elle m’a été nettement plus facile à rédiger, (à lire, c’est une autre histoire), que si j’avais entrepris de narrer l’étonnant (un tantinet perturbant et/ou troublant ?) moment caféïque au bar en bas du boulevard, en milieu d’après-midi dimanchienne, qui a été l’occasion d’un (surprenant) faisceau de rencontres diverses et variées, hasardeuses, avec moultes personnes humaines, respectivement, affectueusement, sinueusement (?), complexement, intimement (plus ou moins, respectivement), enfin bref, intriquées relationellement avec ma personne, et pour certaines, entre elles.

Envisageant présentement de me rendre dans l’espace cuisinique de l’intérieur domestique pour y boire un verre d’eau, re-force est de constater que je ne m’en sors pas si mal, (avec ou sans cheveux).