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ce que je fais de mes jours (saison 3)
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15 août 2015

l'attaque virale

Patatras !
Alors qu'intrus(e)s et/ou allié(e)s ont (lâchement) abandonnés leur hôte, laissant à la merci d'un insidieux virus de vastes territoires internes, celui qui écrit ce blog se retrouve en cette nouvelle journée sous le coup mesquin d'une pathologie singulièrement pénible (montées fiévreuses, éternuements frénétiques, gorge irritée, bronches encombrées, et embrumage global de la conscience).
Sans réels impératifs (travaux suspendus et famille repartie), celui qui écrit ce blog a donc tenté (et réussi) ce matin une sortie caféïque (avec adjonction orange-pressique) dans l'intention ultérieure (?) de s'approvisionner en médicaments antalgiques et autres stocks de mouchoirs en papier, pour enfin, c'était le (brillant) plan initial, rejoindre rapidement l'intérieur domestique amicalement prêté et passer les prochaines heures en mode " stagnation plafono-contemplatrice ", allongé sur l'ensemble sommeillique intérimaire.
Et alors, Patatras (" bruit d'une personne ou d'une chose qui tombe avec fracas " est l'une des définitions glanées sur internet, ce qui rend son usage ici plutôt inadéquat, puisque personne n'est tombé, mais qui m'a semblé, sur le moment, correspondre à la chute (relativement) fracassante de l'anecdotique information qui devrait suivre...)(Cette répétition de la formule introductive étant censée en accroître l'effet dramatique (?))
Aujourd'hui donc s'avère être un jour particulier puisque dit " de L'Assomption " (voilà l'information " fracassante " ... Plutôt décevant, non ?). Et l'un des corollaires de cela (?) est que les pharmacies sont pour la plupart fermées (car jour férié).
Ainsi après avoir (laborieusement) déambulé selon une progression de cercles concentriques de plus en plus étendus dans le territoire quartieral, je commençais à désespérer de trouver une pharmacie ouverte en ce jour, les adresses des rares pharmacies de garde placardées sur les devantures pharmaciennes se trouvant résolument en des espaces certes intra-muros mais (résolument itou) fort distantes dans le cadre d'un déplacement pédestre avec accès fiévreux et état général pas terrible.
Fort heureusement, une charmante et feminine creature autant qu'amie, patrouillant (?) dans un secteur adjacent (?), m'informa téléphoniquement de l'accessibilité d'une pharmacie ouverte (non stipulée dans les annonces placardées) pas trop loin. Et ni une, ni deux, j'utilisais mes dernières ressources énergétiques pour m'y rendre, y acquérir produits médicamenteux, et finalement revenir conclure la réalisation du (brillant) plan initial évoqué précédemment.
En guise de conclusion (?) à cette présente note particulièrement inintéressante, je me permets de préciser qu'hier encore était prévu pour ce soir (?) un dîner en compagnie d'une (autre) charmante et feminine creature, dîner que je suis contraint d'annuler (vraiment trop patraque pour envisager une sortie nocturne, même en charmante compagnie), mais qu'il n'en reste pas moins que j'hésite encore à proposer à cette même charmante et feminine creature une invitation à me rejoindre dans l'intérieur domestique amicalement prêté, afin de profiter de concert de la sublimissime terrasse, pour autant qu'elle soit attirée par l'opportunité de jouer la garde-malade (voire l'infirmière sexy ?) de celui qui écrit ce blog, qui risque de surcroît de sombrer rapidement dans une léthargie virale particulièrement rébarbative. On n'est pas rendu...

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Commentaires
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Ayant fait preuve de quelque négligence à cet égard (je n'ai pas dit cet Edgard), je méditais un commentaire à la fois subtil et désopilant sur le monde des entités et les moyens d'en maitriser les perverses approches, bref je m'auto-délectais des multiples et nombreuses saillies que mon esprit allait féconder, et voici que venant d'allumer la machine à informatiquer urbi et orbi, la patatrance me saute au garôt et me laisse stupide autant que muet. <br /> <br /> <br /> <br /> Et là je m'accorde un interligne afin de souffler et de prendre conscience de l'ampleur (vive Napoléon) du sujet.<br /> <br /> <br /> <br /> En tant qu'individu ayant il y a quelques semaines (au moins) fréquenté les salles plus ou moins obscures où des individus vêtus de noir enseignaient à un groupe de greluchons plus ou moins morveux la grandeur du message divin,et de la rédemption qui s'abattait sur nous, les dits morveux, avec autant d'à propos que le péché originel, que nous étions cependant persuadés que ce n'était pas juste car nous, la pomme perdatoire de l'humanité, nous n'y avions pas même gouté, au contraire de nos ancêtres Adam et Eve.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout ça pour expliquer, en ce jour particulier de l'assomption, qu'a perduré en notre mémoire, que Marie, la Vierge, la celle même qui ce jour là s'en est allée directement au Paradis avec la totalité de son corps et de ses vêtements virginaux, y compris sa petite culotte qu'elle n'avait peut être même pas changée ce jour là. Et que de ce Paradis, depuis lors, elle étend sur nous ses bras protecteurs comme le ferait une mère, la Bonne Mère que justement les phocéens voient en elle.<br /> <br /> <br /> <br /> Et qu'en ce jour particulier, alors que la foule filiale et innombrable de ses enfants lui rend hommage, qu'en ce jour donc l'effet de son universelle bonté n'aille pas protéger l'ensemble de l'humanité, comme le plus digne et voire le plus indigne des ses membres, des attaques sournoises du peuple des virus (dont l'existence déjà nous faisait douter de la grandeur du message divin)<br /> <br /> <br /> <br /> Tout cela n'insinuerait-il pas le doute dans l'esprit du plus convaincu des croyants? Je conserverai un noble silence, avant qu'un monstrueux blasphème ne surgisse de mes lèvres livides.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Pour autant je vais tenter un exercice de commentation tardive des jours précédents autant qu'antérieurs (à l'exemple des doctes professeurs qui commentent encore Socrate, alors même que ses paroles ont été publiées depuis un très longue lurette)
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