la stagnation extérieure

Et voici donc, pour celui qui écrit ce blog, une nouvelle étape dans cet insolite été: toujours sous le coup de l'attaque virale (épisodes fiévreux fluctuants, faiblesse corporelle globale) interdisant la reprise du processus interio-métamorphique ou toute autre type d'activité (un tant soit peu activique), je me vois donc contraint de séjourner fiévreusement (durant la journée) dans l'intérieur domestique amicalement prêté qui jusqu'alors ne m'accueillait qu'en fin de journée (labeurique). Une stagnation dans un " pas-chez-moi " dont je n'occupe pour l'heure qu'une partie de l'habitat total, à savoir: la chambre (où je dors et dans laquelle depuis hier, je passe de longs instants dans une demi-conscience fiévreuse, quand ce n'est pas un profond sommeil), la terrasse (l'ouverture sur le ciel, l'adéquate présence d'un " transat " duquel j'observe ciel et voisinage et profite de la fraîcheur fin-de-journéenne pour fumer quelques cigarettes, proscrites à l'interieur du foyer avec enfant), la salle d'eau (douche et toilettes, ablutions et entretiens divers) et enfin la cuisine jusqu'à présent uniquement limitée à deux fonctions principales:
1.usage du réfrigérateur pour conservation de denrées consommables sur le pouce.
2.passage principal pour accéder à la terrasse.
Le reste de l'appartement m'est encore totalement étranger, si ce n'est la connaissance absolue (?) de l'absence d'équipement susceptible de permettre le visionnage d'images mouvantes diverses et variées.
(Relativement) coupé du monde global et particulier, comme un petit mammifère clandestin (à la queue chatoyante ou pas) ayant atterri dans le terrier d'un autre, ne s'y trouvant finalement pas si mal, dans un état fiévreusement flottant, celui qui écrit ce blog se repose.