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ce que je fais de mes jours (saison 3)
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17 août 2015

le rapport d'observation N°465.E

Encore sous le coup d'une fièvre fluctuante (mais désormais traitée après passage chez le praticien traitant), celui qui écrit ce blog, en pré-convalescence espère-t-il, se retrouve une nouvelle fois en milieu d'après-midi sur la terrasse fraîche (car ombrageuse) de l'intérieur domestique amicalement prêté et savoure ce qui se destine(?) à être la dernière après-midi avant la reprise labeurique interio-métamorphique prévue dès demain (d'autres radiateurs et fenêtres à peindre, d'autres cartons à déplacer, d'autres organisations logistiques à planifier en vue de l'adjonction electrique (cf. " l'arrivée d'Odette " note du 7 août 2015)).
Il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici que, sauf si endormissement inopiné, celui qui écrit ce blog pourra alors se délecter de l'étonnante (et régulière) scène donnée sous ses yeux par une troupe disparate et incongrue (deux femmes, des pigeons et des gabians), telle décrite dans le rapport suivant:

RAPPORT D'OBSERVATION N°465.E
la situation: immeuble à droite, à environ 60m, deuxième étage. un balcon (3,50m x 1,60m), grille/armature balconique ajourée, quelques pots de plantes vertes à l'extréme droite. Parfois, 2 chaises.
les participants: 2 femmes (entre 55 et 80 ans), probablement mère et fille. Plusieurs pigeons, plusieurs gabians.
l'action (telle qu'elle a été observée à quatre reprises, plutôt en fin de journée): tout d'abord la fille (F. pour faire simple) sort sur le balcon avec un balai, qu'elle agite contre la partie basse de la grille du balcon pour effrayer d'éventuels pigeons stagnant sur le rebord. Puis F. sort une chaise. La mère (M. pour faire simple itou) s'y assied (?), récupère le balai que lui tend F. et commence à l'agiter faiblement.
Puis F. rentre à l'intérieur (cuisine ?), ressort avec une sorte d'écuelle, et commence à saisir des petits bouts de nourriture (poisson ? viande ? pain ?) qu'elle propose aux gabians arrivés entre-temps (?). Certains morceaux sont aussi déposés dans une écuelle à l'extrême gauche du balcon.
Puis F. s'assied près de M., récupère le balai et l'agite plus fortement encore pour éloigner les pigeons les plus téméraires. Les gabians mangent, les pigeons essaient de s'introduire lentement dans le cercle alimentaire, d'éviter les attaques balai-iques et de grappiller quelque nourriture. Certains réussissent.
le principe (envisagé): nourrir les gabians, pas les pigeons.

Force est de constater que la rencontre (?) de celui qui écrit ce blog avec la terrasse de l'intérieur domestique amicalement prêté représente un sacré camouflet pour l'Adversité maligne et retorse qui s'est lâchement acharnée sur lui ces derniers jours. Comme quoi...

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Commentaires
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Suiquilit, autant dire le même que suiquiécrit, à pris connaissance avec stupeur de la scène, quasi shaquespearienne, des gabians des pigeons des balais et des créatures féminines et soumises à l'éternel rapport mère-fille et cependant dispensatrices de nourriture, ce qui impliquerait un nouveau développement d'ordre pysquanalitique selon les théories du célèbre Freud dont il est à présent très prisé de dire pis que pendre.<br /> <br /> <br /> <br /> Homme du nord que nous sommes, car il a plut aux puissances de nous donner origines dans les régions septentrionales ( encore que par suite de tribulations non parfaitement volontaires nos parents nous fîmes voir le jour en la ville capitale de l'Aquitaine, où ils demeurèrent cependant dans un exil ronchon et néanmoins inexplicable) nous sommes enclins à penser que les gabians sont soit des mouettes, soit des goélands, encore que le vulgus pécum confonde allègrement les uns avec les autres.
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