la concrétude du rien

Si je dois bien reconnaitre/signaler (très honnêtement) ici que l’expression (parfois ? souvent ?) usitée en ces lieux blogguesques, à savoir «  ne rien faire de spécial «  (et sa variante  « ne rien faire de particulier « , mais c’est un autre débat…) regroupe en fait un nombre variable d’actions (ou plutôt, la plupart du temps, de micro-actions) diverses et variées que je peux éventuellement envisager/effectuer parfois (et je ne parle pas ici seulement d’actions «  automatiques, réflexes, naturelles et métaboliques « comme fonctionner physiologiquement, respirer de l’oxygène (de qualité médiocre, puisqu’urbain), boire des verres d’eau, fumer des cigarettes, descendre le boulevard pour une prise caféïque, etc.), il me faut, toujours par souci d’honnêteté, avouer (re)ici qu’aujourd’hui, je n’ai rien fais du tout, à part fonctionner physiologiquement, respirer de l’oxygène (de qualité médiocre, puisqu’urbain), boire des verres d’eau, fumer des cigarettes et descendre le boulevard pour une prise caféïque. Et c’est tout.

Et à la fin de cette journée (finalement pas tant exceptionnelle que cela, ceci expliquant cela…), quelque chose (quoi donc encore ?) me dit que cela devrait probablement m’inquiéter un tantinet et apparaitre comme le signe éventuel d’une absence passagère, d’un «  coup de mou «  qui s’installe, voire carrément le symptôme d’une pathologie neuro-psychiatrique de gravité pour l’heure non encore définie.

Force est de constater toutefois (j’ai hésité un moment avec néanmoins) que cette fin de journée me trouve simplement un tantinet las.

Cela reste, par certains côtés, un peu confondant.