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ce que je fais de mes jours (saison 3)
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4 janvier 2021

l’inopinée minimisation des chances

Ce matin, poursuivant (consciencieusement) la pratique pérenne, j’ai descendu le boulevard descendant pour une prise caféïque déambulatoire (les conditions n’ayant point changées, du fait des particulières circonstances que tout-e un-e chacun-e connait bien maintenant, et ce malgré la nouvelle année, vindieu !), bien décidé, comme je tentais (vainement ?) de l’exprimer dans la note hieresque, à renouer avec le monde socialisé et (pourquoi pas ?) avec la gent féminine.

Toutefois, il peut être intéressant (quoiqu’un tantinet décevant) de signaler ici que, du fait de conditions météorologiques fort déplorables (sombritude, pluie, humidité), cette prise caféïque, debout sous la pluie (néanmoins extrêmement bien protégé par un (chanceux autant que précautionneux) attirail vestimentaire efficacement waterproof), dans un espace urbain résolument déserté (seuls quelques rares passants hâtifs vaquant péniblement (et hâtivement donc pour cause de pluie conséquente) à leurs déplacements), avait quelque chose d’un tantinet pathétique, voire de singulièrement absurde.

Cela étant, tout de même bien décidé (mais toujours très arbitrairement) à revenir dans le monde global et nouer quelques nouvelles relations (à lointaine finalité fémino-côtoyante), je stagnais (stoïquement) solitaire dans le vide urbain et humide de l’espace public, avant d’être rejoint tout d’abord par un ancien (et proche) partenaire amicalo-professionnel, puis par la suite par un habituel (et sympathique) consommateur caféïque. Et ainsi, malgré le contexte relativement lugubre, nous pûmes échangé considérations diverses et variées (ainsi que très principalement amusées, vu la bonne constitution psychologique des participants) sur la marche confuse du monde et celles de nos existences (similairement plus ou moins confuses).

Il peut être également intéressant (autant que surprenant) de remarquer ici que durant ces agréables instants discussionnels, strictement aucune féminine créature (charmante ou pas) n’a traversé notre champ de vision, réduisant ainsi à néant la moindre possibilité (parmi celles envisagées en première intention…) rencontratives.

Force est de constater que si, en plus des particulières circonstances de cette particulière période, le climat persiste à proposer (malignement) un temps aussi pourri, les chances d’arriver à se rapprocher de quelque chose qui ressemblerait à un résultat patent (par rapport à mes attentes fémino-côtoyante, tout de même assez floues, suis-je obligé de reconnaitre honnêtement) risquent de s’en voir singulièrement minorées.

On n’est pas rendus…

 

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